Doit-on chercher l’épanouissement au travail?
🔵 C’est devenu l’enjeu n°1 pour les cadres dans les années à venir nous disent les enquêtes.
🔵 Le travail a été désacralisé : ‘’au-dessus de tout’’, il ne l’est plus. Il n’en demeure pas moins ‘’important’’ dans la vie des Français, pour toutes les générations et, cela, plutôt plus que chez les autres européens, comme en attestent les comparaisons internationales.
🔵 Le travail, en France, reste un marqueur social important et un pourvoyeur de statut : ceux qui en sont privés en font l’expérience.
🔵 Si, selon toutes les enquêtes, c’est bien la rémunération qui est le premier critère de choix d’un emploi, ce sont les motivations intrinsèques (intérêt et sens du métier, lien social, reconnaissance) qui vont motiver et fidéliser.
Elles ne sont pas toujours au rendez-vous : selon l’APEC, 31 % des cadres envisageraient un projet de reconversion, bien que seuls 8 % aient entrepris des démarches concrètes.
🟢 Ils savent, il est vrai, que les carrières ne sont plus linéaires et que la capacité d’évolution et d’adaptation est devenue clé.
▶️ Alors, faut-il chercher un épanouissement au travail ?
✖️ Chacun doit trouver sa propre réponse.
✖️ En coaching, j’encourage généralement à explorer ses valeurs propres et ses leviers de motivation, ce qui aide à trouver le bon équilibre.
✖️ Dans la vie, nous passons une grande partie de notre temps au travail et y trouver un intérêt, qui peut être passionné, et du sens, est une vraie source de satisfaction et d’épanouissement.
✖️ Cependant le travail ne peut pas tout combler : il ne remplace ni les relations personnelles, ni les passions, ni les projets de vie. Il est donc essentiel de ne pas en attendre trop.
➡️ Chacun doit adapter son engagement professionnel en fonction de ses propres priorités.
Ainsi, une enquête APEC montre que, si 95 % des cadres se disent ‘’investis’’ dans leur travail, seuls, en fait, 59 % se considèrent comme ‘’très investis’’.
Il importe de se garder de deux écueils :
▶️ Le workaholisme et la fuite en avant compulsive dans le travail. Selon des études récentes, environ 15 % des travailleurs, y compris parmi les jeunes générations, seraient concernés, et ce tout particulièrement dans des secteurs très ‘’compétitifs’’ comme la Finance, le Consulting, la Tech…
▶️ L'illusion que l’entreprise gèrera sa carrière. L’entreprise est un animal à sang froid qui prend ses décisions en fonction des contraintes économiques et de ses besoins qui ne sont pas nécessairement les nôtres. Il appartient à chacun de gérer son parcours professionnel, d’y consacrer du temps et d’investir dans sa mobilité pour renforcer son employabilité. De changer, si nécessaire.
✖️ In fine, la recherche d’épanouissement au travail est une démarche profondément personnelle et subjective.
PS: Les statistiques de l’APEC mentionnées sont tirées du livre de Gilles Gateau, ‘’2030, le travail a changé’’, aux éditions du cherche midi (2024