Je ne m’entend pas avec mon chef…

Une enquête de l’IFOP de la fin 2021 indiquait que 70 % des salariés étaient satisfait des relations avec leur responsable hiérarchique. Contre 27 % ‘’pas satisfaits’’. Ce qui n’est pas négligeable, tout de même.

Les raisons d'insatisfaction peuvent être diverses. S’attacher à les identifier peut aider à trouver des solutions

Cela peut découler du fait que le ‘’supérieur’’ a des aspects déplaisants, voire toxiques : manque d’empathie, de reconnaissance, de leadership, micro management, arrogance…

Mais, même quand il n’y’a rien à redire, on peut vivre mal une telle relation, du fait de différence de personnalité, d’état d’esprit, de perspectives.

Il convient d’abord de bien analyser la situation :
➡ Existe-t-il une vraie tension ?
➡ Suis-je objectif dans ce que je ressens ?
➡ Ce sentiment est-il partagé par d’autres ?
➡ Comment dois-je interpréter son attitude en tenant compte de ses propres contraintes : la pression et les défis auxquels il est confronté ?
➡ Comment suis-je perçu par mon supérieur ?

✅ Quelles sont ses propres ‘’attentes’’ vis-à-vis de son supérieur : une relation de confiance, de l’admiration, qu’il soit ‘’inspirant’’, à l’écoute et sachant se rendre disponible, connaissant le métier et de bon conseil, exigeant et bienveillant, présent tout en laissant une grande autonomie, faisant des feedbacks…

✅ Il y’a lieu de s’interroger également sur son rapport avec la hiérarchie, sur la manière dont on accepte d’être encadré, son besoin d’autonomie, d’être associé à la marche des choses, d’être apprécié et reconnu, à son historique en la matière.

✅ Pour aller un peu plus loin, on pourra se demander quel est le rôle que, au fond, on a envie de jouer vis-à-vis de son supérieur : être un bras droit, un conseiller, un chargé de missions, un franc-tireur jouissant d’une grande autonomie…

▶ Si, après avoir ainsi pris du recul, la gêne persiste, le plus simple est alors d’en discuter directement avec son supérieur. L’entretien annuel peut en être une bonne occasion, pour exprimer les attentes de part et d’autre, d’une manière constructive et factuelle, sans jugement, ni agressivité.

Il sera important de s’y préparer afin de trouver les mots pour le dire (CNV)et la bonne posture (en travaillant par exemple sa ‘’position de vie’’ selon la grille de l’Analyse Transactionnelle).

En désespoir de cause, il restera à :
➡ s’accommoder de cette situation insatisfaisante jusqu’à ce que des évolutions interviennent ( du chef, de soi)
➡ chercher à changer d’équipe dès que possible
➡ en dernier recours, démissionner et changer d’entreprise. C’est, on le sait, un motif majeur de démission.

➕ L’important est de rester pro-actif et de chercher des solutions constructives.

⏩ En tout état de cause, un coaching est très recommandable.

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Engagez vous, rengagez vous : la question de l’engagement au travail