L’exemplarité du manager

‘’Donnez l’exemple et non des ordres’’ (Benjamin Franklin).
On a redécouvert l’importance du rôle de manager avec la covid. Ainsi que son exigence et sa complexité.
Une caractéristique essentielle de ce rôle aujourd’hui : l’exemplarité.


🔵 On ne s’imagine pas quand on est manager combien on est au centre e toutes les attentions : de quelle humeur est-il/ elle ce matin, pourquoi cette réaction….?
🔵 On ne s’imagine pas, non plus, combien on peut être modélisant pour les autres, pour le meilleur comme pour le pire. Comment, par exemple, demander à ses équipes d’être ponctuelles si soi même on ne l’est pas.
🔵 Un manager incarne les valeurs et les comportements qu’il souhaite voir chez les autres. Il établit un standard de conduite. Comme le disait Vladimir Jankélévitch ‘’ N’écoutez pas ce qu’ils disent, regardez ce qu’ils font’’.


Je vois bien dans les coaching, dans l’affirmation de son propre leadership, l’importance, pour chacun, des role-model positifs…ou négatifs que l’on a pu connaitre dans le passé.


➡ L’exemplarité est le proxy de toutes les qualités comportementales que l’on attribue à un manager-Leader : empathie et soutien, intégrité, écoute et humilité, courage managérial, authenticité.
➡ C’est un gage de crédibilité, évidemment, que d’être aligné sur ses paroles, de faire ce que l’on a dit et, ''accessoirement’’, de dire ce que l’on fait, c’est-à-dire d’être transparent, lisible et prévisible dans ses comportements.
➡ L’exemplarité de son manager est, à l’évidence, une source de motivation et d’engagement pour ses équipes.


Le contexte organisationnel pourra, certes, influer comme le souligneront les sociologues des organisations.


Mais, il y va aussi de la responsabilité personnelle des managers. A preuve, dans toute organisation, il y’a de bons et de moins bons managers.


❎ Est-ce si difficile d’être ‘’exemplaire’’ ? Non, si l’on prend à cœur ce rôle de manager d'équipes car elles le rendront ‘’au centuple’’.


❎ Faut-il être parfait ? Non, car nul ne l’est. Il suffit de reconnaitre ses limites avec authenticité et humilité.


Au demeurant, cela se travaille. Par une bonne connaissance de soi même, de ses valeurs, ses drivers, ses leviers de motivation. Et, également, c’est très important, en étant conscient de la manière dont on perçu par les autres.
En étant attentif aussi à son équilibre personnel et à ne pas se laisser submerger par ce rôle de manager exemplaire : ‘’que va sano va lontano’’.

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