Vive le Mentoring !
Le Mentoring s’est développé dans les entreprises, mais beaucoup moins qu’outre-Atlantique. C’est un instrument d’accompagnement très efficace, comme l’est le coaching.
Quelle est la différence ?
🔵 Le mentor transmet les leçons de son expérience. C’est ‘’un sachant’’ qui partage ses compétences, ses connaissances, son expertise.
⚫ Il est intéressant de se remémorer l’origine du mot ‘’Mentor’’. Mentor était le meilleur ami d’Ulysse. Ce dernier avant de partir pour son grand voyage lui confie l’éducation de Télémaque , son fils et lui dit ‘’Apprend lui tout ce que tu sais’’. C’est l’essence même du Mentoring.
🔴 Le coach, lui, est dans une position différente – une ‘’posture basse’’ – car il ne donne pas de conseil. Il joue un rôle de sparring partner pour aider le coaché à trouver par lui-même la solution à son problème. C’est une relation où chacun est l’égal de l’autre, à la différence du mentoring.
Le Mentoring mérite assurément d’être plus développé qu’il ne l’est.
➡ Il l’a été, dans un certain nombre » d’entreprises, dans la période récente, pour favoriser la diversité et, en particulier, mentorer des femmes.
➡ Il est particulièrement indiqué à destination de jeunes trentenaires – je l’ai beaucoup pratiqué – pour les aider à trouver leur voie après un premier ou second poste.
C’est précisément un des rôles du Mentor que de guider et conseiller une personne sur son cheminement professionnel.
➡ A mon sens, c’est une formule particulièrement intéressante pour accompagner les nouveaux arrivants dans une entreprise, stagiaire, premier poste ou mutation, dans un contexte de travail hybride qui rend plus difficile l’intégration. Et là, le réservoir des mentors possible est large et c’est généralement un rôle qui est perçu comme très gratifiant par les intéressés qui s’y consacrent d’autant mieux.
🔘 Le Mentor ne doit cependant jamais être dans une relation hiérarchique avec le mentorer pour conserver sa neutralité et la relation de confiance qui y est attachée.
🔘 Comme le coach, le Mentor doit faire preuve de qualités d’écoute, d’empathie, de bienveillance et d’ouverture d’esprit. Il doit permettre le mentoré à se livrer en toute confiance sur ses questions et interrogations sans crainte d’être jugé.
Mentor, c’est un très beau rôle n’est-ce pas ?
